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Une Amérique au shaker

January 27th, 2006 January 27th, 2006 by AM
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caldwell.jpgC’est pas nouveau mais toujours actuel, voilà un petit roman hilarant qui fait partie des valeurs sûres.

L’action a lieu aux Etats-Unis, dans un état du Sud-Est dans la première moitié du XXème siècle, mais pourrait très bien se passer de nos jours dans n’importe quelle banlieue défavorisée.

L’histoire est celle d’une veuve quadragénaire au physique médiocre (surpoids, cheveux rares) sans profession, sans revenus, portée sur la bouteille et prête à rendre service aux mecs en mal de libido.

Son entourage : sa fille, belle adolescente en quête d’une grande histoire d’amour, une voisine bigote et agressive dont le fils en pince très fort pour la belle ado et dont le mari est un ex-amant de notre pauvre héroïne. Il y a aussi le beau-frère feignant alcoolo et libidineux, un propriétaire grippe-sous, une femme de pasteur ex-institutrice et qui meurt d’ennui en compagnie de son époux psychorigide.

CALDWELL passe le tout au shaker et il en sort une comédie désopilante qui pourrait fort bien faire l’objet d’une pièce théâtre (qui sait elle a peut-être été déjà adaptée).

Testé par la famille dont les membres ont des sensibilités différentes mais tous branchés rigolade, ce roman a fait notre bonheur.

LE DOIGT DE DIEU, The Sure Hand of God (1947)
Erskine CALDWELL (1903-1987)

Au Suivant

January 18th, 2006 January 18th, 2006 by xalligator
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au suivant.jpg.jpgLe livre gisait sur l’étagère un peu en retrait des autres. C’est plutôt le format, allongé et beige qui a attiré mon regard. Je ne connaissais ni l’auteur, Frank Huyler, ni le titre «Au suivant». Le sous-titre «scènes vécues au service des urgences médicales» imposait tout de suite le décor et la collection «un endroit où aller» me plaisait.
Comme toujours, une fois ouvert, le livre m’appartenait déjà un peu, quelques phrases péchées au hasard m’ont convaincu de l’adopter.
Et, comme nous vivons dans des temps plus cartésiens, je suis allée à la caisse, l’ai payé et emporté.

Huyler est médecin au Nouveau-Mexique (1).
Il est aussi poète (2).

Son recueil de nouvelles reprend des moments choisis de sa vie d’urgentiste. Je pensais me retrouver avec des anecdotes plus ou moins sanglantes et me demandais vaguement quel sentiment obscur m’avait poussé à acquérir le livre mais l’auteur ne joue pas dans Urgences (3), c’est un poète. Il décrit des moments choisis dans lesquels on se retrouve étrangement.
Les nouvelles sont courtes, certaines ne prennent que trois pages, d’autres 20.
J’avais décidé de n’en lire qu’une par jour pour savourer chacune d’entre elle.
28 jours plus tard je ne l’ai pas regretté.

Ces moments de vie ne sont pas intenses. Lorsqu’ils sont dramatiques, c’est un drame étouffé un peu émoussé. Je n’ai pas eu l’impression de lire un livre mais plutôt celle de passer un we, dans une cabane plantée sur un plateau aride, avec l’auteur. La nuit était avancée, et les yeux perdus dans le vide, au pied du feu ouvert, celui-ci me racontait des histoires passées.
La chaleur et le temps adoucissaient les récits, sa voix les maintenait à flot. J’étais subjuguée. Pas tant par l’histoire des autres que par sa vison de ces « autres » et la façon dont il relatait les évènements comme un témoignage simple mais essentiel.

Frank Huyler utilise un vocabulaire commun pour relater des histoires banales.
Et pourtant ces nouvelles épurées de tout superflus sont très belles.

invisible.jpgDommage que l’éditeur ait choisi ce titre « Au suivant », « The Blood of Others » (4) correspondait mieux aux nouvelles et surtout ne donne pas cette impression kafkaïenne qu’on n’y retrouve pas.. Mais l’important est d’avoir découvert un auteur.

Frank Huyker a aussi écrit un roman « The Law of Invisible Things » qui sera édité sous le titre « La loi des choses invisibles » (5)
En attendant si les nouvelles vous attirent, et si vous n’avez pas d’idées de lecture …

(1) A Albuquerque
(2) Ses textes ont été publiés dans quelques parutions américaines « The Atlantic Monthly », « The Georgia Review », « Poetry »
(3) Urgence « ER », série TV dramatique américaine se déroulant dans un service d’urgence à Chicago
(4) Le sang des autres
(5) A paraître, également chez Actes Sud, même collection « Un endroit où aller »

C’est décidé, je ne laisserai aucune trace !

January 11th, 2006 January 11th, 2006 by xalligator
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csi-S2-004.0.jpgAllez-y appelez Grissom {1} à la rescousse ça ne servira à rien ! Because je suis en train de taper avec des gants en latex que j’ai enfilé sur mes gants de ski pour ne pas laisser d’empreintes à l’intérieur du latex (pas mal hein ?) et j’ai recouvert mes gants de ski de talc (la marque la plus vendue au monde dans le flacon le plus commun au monde que j’ai fait acheter par un gamin ramassé à 200 km, déguisé en fille et qui a payé avec de la monnaie, et des gants, et qui a disparu !). Et bien entendu, je tape à l’envers sur mon clavier et avec mes auriculaires pour ne pas laisser de « rythme de dactylo » reconnaissable.
Comme la plupart des passionnés de Thriller&co, j’étais passionnée de criminologie mais je dois avouer que depuis que l’engouement pour le « medico legal » est né, c’est vraiment le paradis.Vive Patricia Cornwell {2}, a qui, il faut bien l’avouer, on doit le succès des techniques d’analyses des preuves récoltées sur les scènes de crime. Si elle n’avait pas lancé sa série «Scarpetta » en 1990, peut-être n’aurions-nous «rien» à nous mettre sous la dent de nos jours. Mais heureusement les livres ont remporté un succès immédiat auprès des lecteurs. Et même si elle s’essouffle un peu dans sa série, nous pouvons à présent nous jeter sur les livres de Reichs {3} qui suit le même sentier.csi-ctv-01.jpgEt puis après la littérature, la tv a suivi. 10 ans plus tard, en Octobre 2000, « Les Experts » {4} sont nés. Hip Hip Hip…J’ai pas mal changé depuis que je suis une fan des experts. Je me rase la tête avant de faire mes courses, on ne sait jamais que quelqu’un trouve un cheveu, je ne touche jamais les gobelets qu’on me propose au commissariat rien que pour subtiliser mon ADN, je ne freine jamais devant les piétons pour éviter de laisser des traces de pneus…Au début je regardais juste les Experts (Las Vegas) en me promettant de ne jamais saigner nulle part depuis que j’ai appris qu’il suffit de petites lampiottes bleues pour faire apparaître les traînées lavées au white spirit (et que je sais que les experts ne se promènent jamais sans leur mini lampe de poche)InvisibleEvidence_259.jpgEt de ne pas étrangler des touristes avec un cordon de rideau, faut vraiment être distrait pour laisser des cellules épithéliales sur une cordelette qui ne se vend que dans une seule boutique de la mégapole. Quand je pense que j’ai failli faire des études de chimiste alors qu’il suffit de regarder les épisodes pour apprendre les trucs utiles…Mais bientôt comme beaucoup d’entre vous, j’en suis certaine, ça n’a plus suffit. Heureusement vu le succès des « Las Vegas », les producteurs, avec bcp d’imagination, ont décidé d’agrandir la famille et CSI Miami est né ! J’ai été un peu lente à la détente mais j’ai fini par succomber parce que c’est important de comprendre les différences de gestion des « évidences » dans les différents états.758-csi-miami-equipe.jpgPar exemple si tu veux te débarrasser d’un mannequin y’a qu’à aller à Miami, il n’y a que ça. Bon c’est vrai qu’il vaut mieux employer une balle constitué de chaire humaine gelée sinon la petite peste blonde pourra vous retrouver rien qu’en louchant sur un éclat de balle (que la légiste lui remet tjs, une vraie manie). Et surtout surtout n’utilisez jamais de couteau because tous les fanas de lame se coupent tjs et laissent tomber des gouttes de « gravitation » perpendiculaires au sol. Et fatalement Eric va sortir un coton tige de sa poche et hop celui-ci va se rosir prouvant que c’est du sang humain (ce qui est vraiment important même si les meurtres au couteau perpétrés par des kangourous sont encore assez rares).

cast.jpgMaintenant j’ai obtenu le grade de « specialiste des experts » à la « forensic-academy » et je peux même comprendre CSI New York (né deux ans plus tard) où les experts sont non seulement experts dans au moins 15 catégories scientifico-criminelles différentes mais ont en plus chacun des expertises variées dans des catégories hautement improbables (vous savez genre experte en « philosophie et maîtrise de la cérémonie du thé en Orient »). C’est très dur d’être expert à NY ; faut non seulement être poseur comme à Miami et avoir un QI exceptionnel comme à LV faut aussi pouvoir baragouiner avec l’accent New Yorkais en ayant l’air speedé. Il faut bien l’accepter les séries tv de type thriller ont un succès énorme.

csi millions.jpgcsi top.jpgAux USA, si on analyse le top 20 des programmes tv les plus regardés, les séries policières remportent 11 places ; CSI gagne la première place, tout confondu, en s’offrant presque 18 millions de spectateurs.

Personnellement je suis persuadée que : plus que l’engouement du public pour le médico-légal, les explications sophistiquées et les effets visuels « de type documentaire » insérés dans les épisodes, le succès de ces séries est du en majorité au fait que les spectateurs sont traités comme des êtres humain ayant les capacités (si pas la connaissance) pour comprendre l’histoire.La télé offre trop souvent des séries transparentes, faciles, inodorantes (en dehors de la SF), alors que le public attend (et le prouve) du haut niveau.

Espérons que les producteurs finiront par le remarquer et par continuer à nous fournir de nouveaux défis.

Moi, je suis complètement « addicted » et j’attends avec impatience que les épisodes se succèdent {5}Mais en attendant le prochain épisode, il va falloir que je trouve le moyen de me promener « incognito » avec des sacs en plastique couvrant mes chaussures, pour ne pas « transférer » de feuilles microscopiques (qui ne poussent que dans les mètres carrés de l’endroit où j’habite) sur la prochaine scène de crime .

Parce qu’il faut bien le dire : les Experts donnent beaucoup de réponses quand il s’agit de découvrir la vérité mais quand on veut des renseignements sur le moyen de passer inaperçu, ils sont beaucoup moins bavards.

{1} Pas question. Soit vous connaissez les persos et les présentations sont superflues soit vous ne savez pas de qui je parle et de toute façon ça n’apportera rien. Remarquez vous pouvez toujours vous améliorer
{2} Patricia Cornwell est une auteur américaine dont l’héroïne, le docteur Scarpetta, est La spécialiste medico-légale aux Etats-Unis (je vous épargne les nombreux titres de l’auteur et du docteur). Vous pouvez suivre ses aventures dans : Postmortem - Mémoires mortes - Il ne restera que poussières…- Une peine d’exception - La séquence des corps - Une mort sans nom - Morts en eaux troubles - Mordoc - Combustion - Cadavre X - Dossier Benton - Baton Rouge
{3} Kathy Reichs est une auteur américaine dont l’héroïne, le docteur Brennan, est La spécialiste medico-légale aux Etats-Unis et au Canada (je vous épargne les nombreux titres de l’auteur et du docteur). Vous pouvez suivre ses aventures dans : Déjà Dead - Passage mortel - Mortelles décisions - Voyage fatal - Secrets d’outre-tombe
{4} « CSI », « CSI MIAMI » et « CSI NY », sont respectivement nommées « Les Experts », « Les Experts Miami » et « Les Experts Manhattan » en VF et « CSI : Crime Scene Investigation » est en souvent appelé « CSI Las Vegas » ou « Les Experts Las Vegas » pour faire la différence avec les deux autres séries qui sont nées ultérieurement.
{5} CSI (Las Vegas) compte, à ce jour, 6 saisons (Dernier épisode paru : n°128, 6×11 «Werewolves» )
CSI Miami compte, à ce jour, 4 saisons (Dernier épisode paru : n°84, 4×12 «The Score»)
CSI NY compte, à ce jour, 2 saisons (Dernier épisode paru : n°34, 2×11 «Trapped»)

Des noms, des noms

January 9th, 2006 January 9th, 2006 by Ed
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J’aime trop la littérature pour vouloir opposer vainement des genres mais je supporte mal le ghetto où sont toujours enfermés les auteurs de SF qui pourtant ont plus écrit sur la véritable humanité en contant des exploits galactiques que n’a su le faire une certaine intelligencia dans ses introspections sophistiquées.La science-fiction, ce ne sont pas seulement des idées mais des formes avec notamment la nouvelle, où les auteurs ont souvent fait preuve d’une incroyable maestria et qui est au roman ce que le court-métrage est au film, à la fois exercice de style et laboratoire de recherche (8).La science-fiction fait voler en éclat les cadres rigides, coule le roman dans de nouveaux moules, composant de véritables mosaïques de textes (9), tramant des motifs complexes et foisonnants (10), recomposant le monde à la manière de tableaux surréalistes (11).
Elle peut nous régaler avec des histoires de quelques pages ou de véritables sagas s’étalant sur plusieurs volumes, nous faire vivre des drames ou partager des rires, de l’horreur ou de la poésie, parler de science froide et mécanique ou de ce qu’il y a de plus chaud et humain : le sexe car elle ne supporte ni contraintes, ni tabous.

Quelques oeuvres à découvrir :

  • absurde - Kurt VONNEGUT, Le berceau du chat, 1963
  • drame - Robert SILVERBERG, L’oreille interne, 1971
  • géopolitique - Frank HERBERT, Dune, 1965
  • guerre - Joe Haldeman, La guerre éternelle, 1974
  • histoire - Clifford D. SIMAK, Demain les Chiens, 1952
  • horreur - Stephen KING, Les Tommyknockers, 1987
  • humour - Terry PRATCHETT, Le grand livre des gnomes, 1989-1990
  • poésie - Ray BRADBURY, Les Chroniques martiennes, 1951
  • polar - Isaac ASIMOV, Le Cycle des Robots, 1950-1964
  • politique - Orson Scott CARD, Le Cycle d’Ender (8 volumes), 1985-2006
  • saga - Anne McCaffrey, La saga de Pern (16 volumes), 1968-2003
  • sexe - Philip José FARMER, Comme une bête, 1968
  • science - Arthur C.CLARKE, 2001, Odyssée de l’Espace, 1968 - film de Stanley KUBRICK, 1968
  • thriller - A VAN VOGT, A la poursuite des Slans, 1946

(1) (clin d’oeil à) Fahrenheit 451, Ray BRADBURY, 1953
(2) Le Meilleur des Mondes, Aldous HUXLEY, 1932
(3) La ferme des animaux, George ORWELL, 1945
(4) Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, Philip K DICK, 1968, qui a donné le film Blade Runner, réalisé par Ridley SCOTT, 1982
(5) Buck Rogers, bande dessinée parue dans des fanzines tels qu’Amazing Stories entre 1928 et 1967
(6) Starship Troopers, 1997, film de Paul VERHOEVEN
(7) Star Trek, 1966, série télévisée créée par Gene RODDENBERRY
(8) Lune de miel en enfer, Fredric BROWN, 1958
(9) Tous à Zanzibar, John BRUNNER, 1968
(10) Le seigneur des Anneaux, JRR TOLKIEN, 1954-1955
(11) Vermilion sands, JG BALLARD, 1971

Passion : Science-Fiction

January 2nd, 2006 January 2nd, 2006 by Ed
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Comment une amoureuse de l’écriture qui ne jure que par les prix Nobel de littérature devient-elle accro à la science-fiction ?La science-fiction, oui, vous savez, ce sous-genre bâtard, très bâtard même, inventé par des toqués ayant pour nom Jules Verne ou HG Wells. Comment voulez-vous, avec de tels patronymes, vous faire un nom ? Et un nom, pour quoi faire ? Raconter des histoires farfelues d’hommes allant sur la lune (1) ou remontant le temps dans une drôle de machine (2)… Vraiment pas très sérieux tout ça !Et pourtant, quelle richesse, quels trésors d’imagination, quelle maîtrise narrative ont su déployer les auteurs de SF au cours des décennies. Détournant les genres (3) pour servir de support à leurs histoires peu banales ou défiant les règles (4) imposées par des intellos sclérosés, les auteurs de SF se révèlent les seuls vrais créateurs littéraires de notre siècle. Alors que les autres ne se montrent au mieux que d’habiles et séduisants conteurs, les auteurs de SF développent sans relâche un imaginaire aux possibilités infinies.

Pour moi, c’est cela l’ART : savoir transcender les genres pour faire oeuvre nouvelle, oublier les formes, les styles pour donner vie à une pensée, une idée, oser faire entendre une voix différente.

Fouiller le passé, décrire son présent pour mieux les comprendre : oui. Mais se projeter dans le futur, explorer de nouvelles voies, inventer l’impossible ne sont-ils pas de meilleurs moyens d’avancer vraiment ? Au-delà de la dimension créative, les auteurs de SF ne jouent-ils pas un rôle dans l’évolution des mentalités ?

Méconnue des intellectuels, malmenée par un cinéma boulimique d’effets spéciaux (5), la Science-Fiction a pourtant tout pour séduire durablement des lecteurs (et spectateurs) exigeants que ce soit par les thèmes abordés, les styles d’écriture, la part d’imaginaire. Curieusement, c’est peut-être sous forme de séries télévisées (autre production méprisé des intellos) que la science-fiction semble le mieux tirer son épingle du jeu. Les “petits” budgets obligent à un certain “dépouillement” qui finalement laisse la part belle à l’histoire (6) et aux personnages, tout simplement. Encore faut-il être capable d’oublier ses préjugés, se laisser envoûter et laisser travailler son imagination (7).

C’est donc une amatrice de science-fiction et, pire encore, de séries de science-fiction, qui vous livre là son premier coup de coeur. Comment j’en suis arrivée là ? La faute aux quelques auteurs et oeuvres que j’espère vous donner envie de découvrir.

…des noms, des noms dans le prochain message
  1. Jules VERNE, De la Terre à la Lune, 1865. Ecrivain français visionnaire : le 20 juillet 1969, Neil Armstrong posait le pied sur le sol lunaire.
  2. HG WELLS, La Machine à explorer le Temps, 1895. De Minkowski à Kip Thorne et au Consortium, de nombreuses recherches ont été effectuées sur l’hyperespace, les raccourcis de l’espace-temps, les vortex (trous de ver)…
  3. Isaac ASIMOV, Les cavernes d’acier, 1950. Un des pionniers du polar futuriste, inventeur (avec John W. CAMPBELL) des Trois lois de la robotique
  4. Michel JEURY, Soleil chaud poisson des profondeurs, 1976. Ecrivain français, passé maître dans l’art de la dérive linguistique à travers les âges futurs, ne s’est pas limité à l’écriture de science-fiction.
  5. George LUCAS, Starwars : L’attaque des clones, 2002. L’usage immodéré des effets spéciaux nous plonge presque au coeur d’un jeu vidéo.
  6. R. BERMAN & M. PILLER, Star Trek : Deep Space Nine, 1993-1999. L’humanité au fin fond des galaxies.
  7. Rockne S. O’BANNON, Farscape, 1999-2003. Mariage réussi d’effets spéciaux, de marionnettes plus vraies que nature et de styles scénaristiques très différents pour conter les tourments et émerveillements d’un humain loin de son monde.